Cet évènement s'adresse à tout le monde : professionnel, particulier, en solo ou en famille ... quelque soit votre profil et vos motivations, vous pouvez participer aux rencontres TND. Ensemble, citoyens, familles, associations, professionnels, collectivités locales, changeons la donne ! 

Depuis un siècle, le handicap mental, l'autisme etc... étaient une pathologie du lien, de l'inconscient et toujours perçu comme un incapacité définitive. Or, depuis plusieurs années, les Troubles du NeuroDéveloppement (TND) et les aménagements qui en découlent sont mieux connus. Mais ils peinent à se diffuser dans le quotidien des personnes concernées, au sein des familles, dans les pratiques des professionnels. 

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Depuis la loi de 2005, la définition du handicap est liée à la question de l'environnement de la personne. Cela est aussi voire d'autant plus vrai quand on parle de TND. 

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D’après la Haute Autorité de Santé, plus de 15% de la population serait impactée par les TND, par des difficultés multiples dont la première serait de mal comprendre le monde dans lequel elle évolue.

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Pour grandir et s’adapter au monde, on utilise ses sens. Quand on est personne porteuse d’un TND, on peut investir un sens plus que d’autres, parfois trop. Celui-ci nous met en alerte ou semble permettre de mieux appréhender son environnement, alors qu'en réalité ce n’est pas forcément le cas. Comme tous, on expérimente corporellement et relationnellement, mais parfois tout va trop vite et on s’agite. Puis, on analyse ses expériences, parfois faussement. On se protège des situations, on emmagasine des peurs, on crée des réactions, des réflexes, pas toujours adaptés. La gestion des émotions devient de temps en temps complexe et envahissantes... Souvent, on s’essaie à communiquer, mais est-ce si facile que cela d’utiliser un mot, des mots, des phrases simples et parfois complexes, d’écrire ou même de dessiner ? Ceci ne sont que quelques exemples des difficultés multiples auxquelles peuvent se confronter, selon le handicap, les personnes porteuses de TND.

Afin que les personnes en situation de handicap soient maîtresses de leurs droits et de leurs vies, afin qu’elles aussi puissent un peu plus rêver d’un avenir où elles seraient actrices et développer un pouvoir d’agir, il nous faut construire une cité :

• où l’on développe l’accessibilité, facilite la communication, la compréhension du monde ;

• où l’on permette l’expérimentation dans un cadre protégé par tous mais pas surprotégé ;

• où l’on prend en compte les compétences et les originalités, plutôt que les difficultés, le handicap, voire la défaillance.

Dans un monde économique où l’on peine à trouver de la main-d’œuvre, la France se situe encore en dessus de la moyenne d’écart en termes d’emploi entre personnes en situation de handicap et personnes dites « valides » (24% en France pour une moyenne européenne à 23% et une moyenne italienne à 14,9%).

Il devient primordial que les établissements médico-sociaux spécialistes de l’accompagnement des personnes avec handicap se déploient dans les cités afin de rendre le milieu plus adapté, plus empathique.

Il faut donc que les milieux se rencontrent pour créer la société de demain, société plurielle aux multiples compétences. Aujourd’hui, Acolea et la ville de Brignais agissent ensemble pour faire évoluer la société d’aujourd’hui.